L'enfant d'éléphant ou notre insatiable curiosité

L'enfant d'éléphant ou notre insatiable curiosité

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CREDITS PHOTOGRAPHIQUES : Martif

Un spectacle créé en 2016 et tourné jusqu'en 2019.

Un conte musical avec 3 merveilleux comédiens-chanteurs-musiciens et un magnifique instrument qui plonge dans le fleuve Limpopo où les nez d'éléphant sont devenus des trompes.

Spectacle pour le jeune public à partir de 3 ans

D'après L'enfant d'éléphant tiré du recueil Histoires comme ça de Rudyard Kipling
Adaptation, mise en scène et interprétation : Clément Beauvoir, Clémentine Lebocey et Joseph Robinne
Décors et accessoires : Nicolas Hubert et Etienne Luneau
Durée : 45 min

A la suite du succès des adaptations de La Brouille, de Claude Boujon, et de Le déjeuner de la petite ogresse d'Anaïs Vaugelade, la Compagnie Grand Théâtre s'attaque à un classique des contes pour enfants : L'enfant d'éléphant tiré du recueil Histoires pour rien de Rudyard Kipling

« Dis Papa, pourquoi les léopards ont des tâches ? Et pourquoi les éléphants ont une trompe à la place du nez ? Et pourquoi qu'on doit apprendre l'alphabet ? Et comment qu'on a inventé l'alphabet ? ». Rudyard Kipling a trouvé une solution pour parer les moultes questions de sa mieux-aimée : il lui raconte, à « sa sauce », le commencement de l'origine du monde. Nos trois comparses : Joseph, Clément et Clémentine s'emparent à leur tour de la plume de l'auteur anglais. Ils sont auteurs, conteurs, chanteurs, musiciens, dessinateurs. Avec les moyens du bord et pleins d'une insatiable curiosité ils adaptent le conte L'Enfant d'Eléphant. Ils invitent les enfants à découvrir un univers à la croisée de la littérature, du théâtre, de la musique et du dessin. De quoi ouvrir de nouveaux horizons et soulever de nouvelles questions...

Le spectacle présenté à la manière de Kipling

Ceci,
c'est l'enfant d'éléphant, pendant que le crocodile lui mange le nez. Il est aussi surpris qu'étonné et cela l'incommode, et il parle du nez et dit : « laissez boi aller ! Fous be faides mal ! ». Il tire très fort et de même fait le crocodile, mais Clément, qui joue dans cette scène à faire le serpent Python du Rocher, arrive dare-dare à la nage au secours de l'enfant d'éléphant. C'est pour cela que j'ai fait des gouttes qui tombent de son visage, il est encore tout trempé de l'eau du marécage. On ne voit pas bien le crocodile car j'ai mis trop de peinture et ça a bavé partout. Perché en haut de l'arbre à fièvre à racines noueuses, c'est Joseph qui joue à faire l'oiseau Kolokolo. Je ne sais pas dessiner les ailes alors il n'en a pas. Ici, avec son piano portatif, il joue une sonate (c'est un grand musicien) pour donner de l'entrain à l'enfant d'éléphant et qu'il se sauve de ce fâcheux empêtre-ment. Au dessous de l'image pour de vrai, c'est moi, Clémentine dans un autre espace-temps. Cette scène se passe pendant la création de notre spectacle, c'est pour ça que j'ai tiré un trait entre les deux images. Si je tire la langue, c'est que je fais toujours ça quand je m'applique. Là on me voit en train de dessiner la scène de l'Enfant d'Elephant et du crocodile. Avec les garçons on a choisi de faire un spectacle avec le texte de Rudyard Kipling, parce qu'on est tous d'une insatiable curiosité, exactement comme l'Enfant d'Elephant. C'est tout ce qu'il y a dans cette image, mais pas tout ce qu'il y a dans notre spectacle ! .

Teaser, L'enfant d'éléphant ou notre insatiable curiosité